25 novembre, départ pour le skydive dubaï avec Parabatix
une journée entre deux hôtels de là à là un hublot collée dessus comme une mouche au miel.



dans les couloirs du ciel j'ai vu les montagnes sous les nuages
les éclairs dans les nuages
le soleil plein
la lune
les bateaux de lumière
le flot énorme de ces choses

existe

mille mille merveilles
tu traverses le ciel et les distances s'effacent décrochent le temps raccordent le monde dans l'instant sans mesure


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dans les couloirs de l'hôtel des hauts parleurs diffusent des sons d'oiseaux dans la journée, le soir celui des vagues. dehors parmi le bruit incessant des hommes j'entends des oiseaux, je n'ai encore vu ni chien, ni chat, ni chameau.


dans les couloirs des rues il y a le soir dans la nuit tombée des groupes d'hommes habillés de beige, ils sont assis, ils fument, ils attendent patiemment le transport pour rentrer chez eux.


dans les couloirs d'une super citémarché, j'ai vu une station de ski, St Morritz elle s'appelle.


dans les couloirs d'eau, il y a des hommes grimpés sur des geysers. ils dansent.


entre les couloirs de sable, la ville s'étend, les bâtiments sont beaux, construits par les hommes en beige, les façades sont des mirages.


dans les couloirs du temps, les hommes en beige ont voyagé; ils sont venus du Pakistan, du Népal, d'Inde, du Maroc, des Philippines. Parfois dans les couloirs de leur maison, leur famille les attend.



dans les couloirs des hautes tours tu ne vois personne, l'air y est frais et sent le jasmin. Des portes s'ouvrent dans de hautes parois vers d'autres couloirs. Des balcons dominent la cour du bas. Tous les quatre jours un homme en beige s'élance de la tour.



 Tous les quatre jours un homme en beige retourne chez lui.









dans le retour gracieux la vapeur tenace du souvenir la force contraire des désirs malmène 







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